Fédération de la boucherie hippophagique de France (FBHF), Association vétérinaire équine française (Avef) et le Trot français unis pour la même cause : pousser l’administration à revenir sur plusieurs avancées relatives à la fin de carrière de chevaux.
« Aujourd’hui, si un propriétaire décide que son cheval ne finira pas à l’abattoir, la réglementation veut que ce soit irréversible, alors que ce n’est pas forcément le même propriétaire qui aura le cheval en fin de vie », a expliqué à l’AFP Eric Vigoureux, président de la Fédération de la boucherie hippophagique de France , après une intervention lors des premières assises de la filière équine organisées lundi 1er septembre à Caen par Ouest-France. Il souhaite que « chaque propriétaire puisse changer la destination de son cheval au bout de six mois, si le cheval correspond bien aux normes sanitaires ». Une façon de rendre caduque toute volonté d’un éleveur ou propriétaire d’assurer à son cheval une fin autre que l’abattoir.
Pour le président de l’Avef, les chevaux « sont surmédicalisés aujourd’hui », « il faut mettre en place des sas de blanchiment pour que l’animal redevienne propre à la consommation. Il faut trouver des structures où, pendant six ou huit mois – un délai à définir –, le cheval ne mange que de l’herbe ».
Une position de la profession vétérinaire qui devrait faire débat dans les prochaines semaines…
A lire :
Article de la France Agricole : cliquez ici
Communiqué de presse de l’OABA : cliquez ici