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Chevaux mutilés en Normandie : la Ligue française pour la protection du cheval se constitue partie civile

Chevaux mutilés en Normandie : la Ligue française pour la protection du cheval se constitue partie civile

Depuis le mois de mai, la Seine-Maritime est le théâtre d’une série d’attaques d’une extrême violence contre des chevaux et poneys. Quinze équidés ont été touchés : cinq sont morts ou ont dû être euthanasiés, et dix autres ont subi de graves blessures, allant de lacérations profondes (jusqu’à 8 cm de profondeur) à des fractures ou des écrasements graves, ainsi que des atteintes oculaires.

Face à cette barbarie, la Ligue française pour la protection du cheval (LFPC) s’est constituée partie civile afin de défendre les animaux victimes et soutenir leurs propriétaires dans cette épreuve.

 

Des faits d’une rare cruauté

L’enquête, confiée à une cellule spécialisée de la gendarmerie, a permis d’interpeller le 4 août un jeune homme d’une vingtaine d’années. Identifié grâce à son ADN retrouvé sur l’une des scènes, il a été placé en détention provisoire.

Lors des perquisitions, les forces de l’ordre ont saisi plusieurs objets compromettants : cutter, massette, clé à griffes, enrouleur électrique, biscuits pour chevaux. Le suspect a reconnu sa présence sur deux lieux d’agression, évoquant des “pulsions”, tout en niant les autres faits. Une expertise psychiatrique est en cours.

 

Il sera jugé le 26 septembre 2025 devant le tribunal judiciaire du Havre pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal et port d’armes prohibées. Les peines encourues vont jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, 75 000 € d’amende et une interdiction définitive de détenir un animal… dans les textes !

Dans ce contexte qui n’a pas forcément un lien avec celui de 2020, la LFPC exige une réponse judiciaire exemplaire face à la gravité des faits. Ce jeune homme est déjà connu pour des antécédents de violence !

La Ligue appelle les propriétaires à renforcer la sécurité des pâtures et à signaler immédiatement tout comportement suspect. Un réflexe comportemental qui permettrait aussi de limiter d’autres types d’actes malveillants comme l’ouverture des pâtures et la divagation des chevaux sur le domaine public.

 

 

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