Une étude révèle que le bien-être des chevaux montés sans embouchure est bien meilleur que celui de leurs congénères qui ont un mors dans la bouche. Cela réduirait les comportements hyperréactifs du cheval, sans risque accru pour le cavalier, avec en prime une plus grande satisfaction pour ce dernier et une relation humain-cheval améliorée. Une révolution dans la pratique de l’équitation !
Impossible de pratiquer une activité équestre en toute sécurité sans mors dans la bouche du cheval, vraiment ? Cette étude démontre le contraire. Elle vient mettre à mal l’une des traditions les plus anciennes de l’équitation : utiliser un mors pour communiquer avec le cheval et le contrôler. L’enjeu est de taille, au regard des nombreux traumatismes provoqués par le mors et la manière dont il est utilisé, qui vont bien au-delà des lésions buccales. En effet, l’aversion ou la douleur qu’il entraîne peuvent amener le cheval à relever la tête ou au contraire à trop plier l’encolure, des mouvements de tête défensifs contre la pression du mors susceptibles d’altérer le bon fonctionnement des systèmes respiratoire (essoufflement) et musculo-squelettique (dorsalgie). Au point d’ailleurs de remettre en question l’usage du mors dans le contexte actuel prônant un meilleur respect du bien-être équin.
L’étude a comparé la monte avec et sans mors et évalué les conséquences en matière de santé, de bien-être, d’interactions entre le cavalier et a monture, ainsi que le degré de sécurité d’une telle pratique de l’équitation. Sur un effectif de 399 chevaux, 379 étaient montés avec une embouchure (95 %) et 20 seulement sans (5 %). Les cavaliers australiens qui ont participé à cette étude étaient à 94,4 % des femmes, de tous niveaux de compétences, et représentaient un vaste éventail de disciplines équestres sportives et de loisirs. Ceux qui montaient sans mors le faisaient dans le cadre d’une activité de loisir, puisque le mors est obligatoire dans la plupart des sports équestres.
Les résultats montrent que les chevaux montés sans mors affichent des scores de bien-être significativement plus élevés que les autres chevaux, tant lors de la pratique de l’équitation que des manipulations à pied (pansage, harnachement, etc.). En revanche, l’impact sur la santé s’est révélé similaire, à l’exception de la santé mentale puisque les chevaux montés sans mors ont présenté moins de comportements d’hyperréactivité indésirables (réactions de fuite, de peur, cabrement, évitement, etc.). En termes d’accidents et de blessures du cavalier ou de contrôle du cavalier sur son cheval, les deux groupes de chevaux n’ont pas montré de différences significatives. Les résultats suggèrent ainsi que l’équitation sans mors ne réduit pas le contrôle du cheval ni la sécurité du cavalier, mais au contraire contribue à une plus grande satisfaction du cavalier et à de meilleures interactions humain-cheval.
À noter que les cavaliers des chevaux montés sans mors possédaient davantage de connaissances théoriques sur le dressage du cheval que ceux recourant au mors. Cela participe sans doute d’un nouvel état d’esprit et d’une plus grande motivation de la part de ceux qui estiment que monter à cheval avec un mors est associé à un faible niveau de bien-être. En accord avec la littérature scientifique qui pointe le mors ou son utilisation comme responsables de comportements aversifs ou douloureux, la présente étude montre que les chevaux dressés pour être montés sans mors ne se comportent pas différemment des autres au niveau du contrôle et de la sécurité perçus par le cavalier. En outre, ces chevaux qui bénéficient d’un confort amélioré sont probablement des montures plus coopératives et performantes, le résultat global étant une expérience plus agréable pour le cavalier (et probablement aussi pour le cheval). Encourager ces interactions positives pendant l’équitation tout en améliorant le bien-être du cheval monté contribuera probablement à renforcer les relations humain-cheval. Ainsi, monter à cheval sans mors pourrait être une opportunité pour les cavaliers et les organisations équestres d’améliorer le bien-être global des chevaux.
Rappelons tout de même qu’une précédente étude avait révélé que les pressions sur la muserolle exercées par une bride à traction latérale sans mors pouvaient provoquer des lésions tissulaires et nerveuses. Les brides à traction latérale doivent donc être utilisées avec prudence et douceur. Une prochaine étude pourrait confirmer ces premières observations avec un panel de chevaux montés sans mors plus important et une analyse plus fine fondée sur des paramètres comme la discipline, l’âge du cheval et du cavalier, voire la race de l’équidé.
Cela me semble une évidence MAIS.
Le problème majeur de l’équitation et dubien etre du cheval par conséquent provient de sa démocratisation sans limite. On monte aujoyrd hui à cheval de 7 à 77 ans et dans 90% des cas n’importe comment. Le.mors de bride a ete utilisé a la Renaissance lors de » l’invention de l’Art equestre » par des illustres maîtres capable de monter avec des flls de lane dans la main e cmme dit François Baucher on a ensuite mis les chevaux dans les mains de singes. Alors le mors n’est pas.le problème le cavalier l’est comme toujours les pratiques commerciales. Il faudrait peit être effectivement interdire les mors jusqu’à l acquisition du galop 7 et ensuite en compétition donner la possibilité a ceux qui le souhaitent ceux qui ne se sentent pas assez fin de ne pas l’utiliser. Et bien évidemment banir la bride et tout aitres mors enrenements compliqués ce serait déjà un bon debut et sue ceux qui ne sont pas capables d utiliser correctement un cheval fassent un autre sport.