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En Irlande, la filière hippique sommée de prendre en compte le bien-être des chevaux de course

En Irlande, la filière hippique sommée de prendre en compte le bien-être des chevaux de course

Un article de l’Irish Times aborde l’urgence pour la filière des courses hippiques en Irlande de prendre de sérieuses mesures pour améliorer le bien-être des chevaux afin de rassurer l’opinion publique et de maintenir la confiance. Il souligne les préoccupations croissantes de la population concernant le traitement des chevaux et propose des mesures pour améliorer la transparence du secteur et responsabiliser les propriétaires de pur-sang.

 

Ainsi, il est suggéré à la filière des courses de prendre des mesures urgentes pour améliorer le bien-être animal, telles que des inspections régulières pour contrôler que les chevaux sont bien traités et en bonne santé, qu’ils reçoivent tous des soins vétérinaires adaptés, y compris ceux qui sont réformés. De même, une meilleure fin de vie est réclamée pour les chevaux retraités, qui finissent pour la plupart à l’abattoir quel que soit leur âge. Le public s’est ému du fait que plus de 1 400 pur-sang sont passés par l’abattoir de Straffan en 2023, le seul du pays, tandis que plus de 600 autres y auraient été abattus cette année.

 

Par ailleurs, il est proposé de responsabiliser davantage les propriétaires et les entraîneurs au quotidien et de les sensibiliser davantage au bien-être des chevaux. Plusieurs mesures sont envisagées dans ce contexte :

  1. Établir des règles claires et strictes concernant le traitement et le devenir des chevaux, avec des sanctions en cas de non-respect.
  2. Exiger que les propriétaires et les entraîneurs obtiennent des licences ou des certifications qui attestent de leurs compétences et de leur engagement en matière de bien-être animal.
  3. Effectuer des audits et des inspections régulières pour vérifier que les normes de bien-être équin sont respectées.
  4. Obliger les propriétaires et les entraîneurs à publier des rapports réguliers sur l’état de santé et les conditions de vie des chevaux.
  5. Leur imposer un programme de formation continue pour qu’ils se tiennent informés des meilleures pratiques en matière de bien-être animal.
  6. Instituer des responsabilités légales pour les propriétaires et les entraîneurs en cas de maltraitance ou de négligence, avec des conséquences juridiques appropriées. Les infractions pourraient même être rendues publiques, ce qui nuirait à la réputation de ceux qui sont impliqués et les rendrait probablement plus efficaces.

Plusieurs de ces mesures existent déjà dans d’autres pays, notamment en France.

 

 

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