Actualité de la LFPCHome page - A la une

Des lignes directrices pour aider vétérinaires et forces de l’ordre à lutter contre la maltraitance des chevaux aux États-Unis

Des lignes directrices pour aider vétérinaires et forces de l’ordre à lutter contre la maltraitance des chevaux aux États-Unis

La commission sur le bien-être et les politiques publiques de l’Association américaine des praticiens équins (AAEP) a compilé et mis en ligne un ensemble de ressources pratiques, juridiques et pédagogiques autour de la maltraitance et de la négligence des équidés, à destination des vétérinaires et des forces de police.

 

L’objectif de l’association est de permettre aux vétérinaires de lutter contre, mais aussi de prévenir la maltraitance et la négligence des équidés outre-Atlantique. L’AAEP encourage ainsi ses membres à établir de manière proactive des relations avec les forces de l’ordre locales pour les sensibiliser et former des équipes opérationnelles face aux cas rencontrés sur le terrain. Depuis le mois de septembre, des ressources sont accessibles librement à la fois par les praticiens et par les acteurs chargés de faire respecter la loi. Un service de mentorat est même proposé aux vétérinaires, confrontés à un cas de maltraitance ou de négligence, qui sont désemparés ou ont besoin des conseils de leurs confrères. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large puisque, étant donné le lien entre la maltraitance animale et la violence interpersonnelle, le fait d’enquêter sur des problèmes de bien-être animal peut également révéler des victimes humaines.

  • Les ressources disponibles, à la fois pratiques, juridiques et pédagogiques, abordent un panel important de cas de figure et de conduites à tenir face à la maltraitance animale : rôle du vétérinaire équin dans l’évaluation des risques et le signalement des cas de négligence ou de maltraitance des chevaux ;
  • comment faire appliquer la loi, aider à poursuivre les cas de maltraitance et de négligence, fournir à la justice des éléments probants ;
  • comment remplir les formulaires d’examen et d’enquête sur les équidés afin de respecter chacune des étapes de collecte et de tri des preuves ;
  • comment travailler avec les services de sauvetage pour mettre en place des bonnes pratiques et résoudre précocement les cas ;
  • que faire face à des équidés affamés, délaissés, indésirables, blessés, etc.

 

L’AAEP en profite pour rappeler à ses membres les grands principes du bien-être animal en général et de celui des équidés en particulier :

  • l’utilisation responsable des animaux par l’homme, à des fins telles que la compagnie, l’alimentation, les loisirs, le travail, l’éducation, la recherche menée dans l’intérêt commun des humains et des animaux, est conforme au serment du vétérinaire ;
  • les équidés doivent bénéficier d’eau, de nourriture, de soins de santé et d’un environnement approprié à leur utilisation, en tenant compte de la biologie et du comportement de l’espèce ;
  • les équidés doivent être soignés de manière à minimiser la peur, la douleur et le stress ;
  • les équidés doivent être protégés contre la chaleur, le froid ou les mauvaises conditions météorologiques ;
  • les équidés utilisés lors de compétitions, de spectacles, d’expositions, de films, etc., ne doivent pas être soumis à l’usage frauduleux de médicaments, d’équipements ou de procédures destinés à modifier leurs performances, leur conformation ou leur apparence ;
  • les événements et activités impliquant des équidés doivent constamment s’efforcer de placer l’animal au-dessus de tout autre intérêt ;
  • la filière équine devrait identifier les secteurs dans lesquels les équidés sont soumis à des procédures ou à des méthodes de dressage inhumaines et s’évertuer à proscrire tout acte de cruauté ;
  • les équidés doivent être transportés de manière à minimiser les risques de maladie, de blessure, de fatigue ou de souffrance pendant le voyage ;
  • les équidés doivent être traités avec respect et dignité tout au long de leur vie et, si nécessaire et au moment approprié, bénéficier d’une mort sans cruauté ;
  • la profession vétérinaire doit s’efforcer en permanence d’améliorer la santé et le bien-être des équidés via la recherche scientifique, l’éducation, la promotion de lois et de réglementations appropriées, etc.

 

Pour aller plus loin :

En France, il existe un guide des bonnes pratiques pour l’application des engagements de la Charte pour le bien-être équin

La LFPC publie également un guide de vulgarisation du bien-être de son cheval

 

Des lignes directrices pour aider vétérinaires et forces de l’ordre à lutter contre la maltraitance des chevaux aux États-Unis

 

Lisez aussi

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.